La gendarmerie nous alerte
La pandémie qui frappe notre société a contraint les citoyens et parmi eux, les criminels, à rester confinés ou à minima, à restreindre leurs déplacements.
Du fait de la démocratisation des outils de communication et d’Internet qui contribuent à en simplifier leur usage, de nombreux délinquants se sont découverts de nouvelles vocations en matière de cybercriminalité.
Depuis quelques semaines, le phénomène de criminalité numérique (par exemple hacking, rançongiciel, atteintes au Système de traitement automatisé de données, escroqueries numériques,…) connaît un véritable boom. Il peut être tant le fait d’organisations ou de hackers étrangers que d’opportunistes plus locaux.
Favorisées par le développement du télétravail, l’accroissement des échanges en ligne et la création très récente de nouvelles plateformes informatiques de travail, les failles de sécurité se sont multipliées.
Il convient de porter une attention particulière et d’informer la population et les entreprises (notamment celles du secteur médical, et secondairement les entreprises travaillant provisoirement dans des domaines intéressant la gestion de la crise), et de les inciter à la vigilance.
Les particuliers pourraient être d’une manière générale plus la cible d’escroquerie liées à l’investissement sur internet et les financements participatifs (cagnottes en ligne, appels aux dons etc.).
Les entreprises quant à elles doivent être vigilantes lors de sollicitations par mail ou téléphone via des contacts avec lesquelles elles n’ont jamais travaillé auparavant.
Tous courent le risque de fraude et/ou de contrefaçons sur les produits vendus sur internet ou localement tel que les équipements de protection, les médicaments (par exemple chloroquine) etc.